Les ateliers de ressourcement

Vous accompagnez un proche dans sa maladie, sa perte d’autonomie, son handicap, sa fin de vie….

Vous faîtes face à la fragilité physique, psychologique, émotionnelle et mentale de cette personne que vous aimez tant et qui souffre et vous êtes là, présente(e) pour elle….. vous êtes ce que l’on appelle « un aidant, une aidante » …. un héros, une héroine du quotidien

mais VOUS, QUI VOUS AIDE ?

Quand la personne que vous aidez vous sollicite pour diverses activités (activités domestiques ; gestion du budget ; soutien moral ; petits soins divers) ; glisse progressivement vers la perte du lien social et / ou affectif, est dépressive ou encore est « une bulle de souffrance », comment se positionner en tant qu’aidant ?

Comment faire pour ne pas prendre la souffrance de ce proche tant aimé, rester à sa juste place et ne pas s’oublier ?

Comment faire ou être face à ce moment de vie si perturbant, déstabilisant qui selon les circonstances, nous confrontent à notre propre départ ?

Quel est notre rôle et ses limites nécessaires, voire salutaires,  pour la dyade aidant/aidé ?

Quelles tâches effectuées et quelles sont les actes à laisser aux professionnels de santé ?

En faire trop, en faire pas assez, en faire plus, pas assez bien ?

Comment maintenir une vie personnelle et sociale, voire professionnelle, tout en accompagnant un proche ?

Tellement de questions souvent sans réponses ou avec seulement des bribes de réponses et un sentiment d’être seul(e) pour peu qu’il n’y ait pas de relais possible dans la famille ou que les autres membres de la famille ne souhaitent pas ou ne peuvent pas prendre leurs parts ?

11 millions de personnes en France se trouvent dans la situation d’aidant(e), à des degrés d’implication divers, et l’isolement est le lot de beaucoup d’entre eux. Le sentiment d’être démuni(e), sans soutien et sans accompagnement ne favorise pas la prise de recul nécessaire pour garder le cap et sa juste place

Je suis convaincue qu’il est important d’être aidé(e) pour mieux aider son proche

« Les proches aidants ont eux aussi besoin d’aide »

Je propose alors des ateliers de ressourcement 

En petits groupes, à raison d’une fois par mois, avec des propositions originales d’instants partagés… un temps ailleurs, une parenthèse pour SOI  qui permet de :

Se reconnaitre soi même en tant qu’aidant en conscientisant ses points forts et faibles et éventuellement…. Chercher de l’aide en dehors de la dyade aidant-aidé pour ne pas appuyer sur ses points faibles

Bénéficier de temps de pause, de temps libre, de répit et se sentir soutenu(e) dans cette expérience de vie si belle et si difficile à la fois

Réfléchir à la juste distance, prendre du recul face au rôle que l’on a à tenir, le lien d’origine devant toujours servir de point de repère à la fois pour l’aidant car cela lui permet de poser des limites, et pour l’aidé car il reste avant tout le parent, l’enfant, le conjoint de la personne qui l’aide

Développer sa qualité de présence entre écoute bienveillante, attention, empathie tout en restant dans une distance émotionnelle pour ne pas se perdre et garder son énergie de vie, utile pour le malade

Comprendre qu’être aidant est un rôle et non un état permanent et naturel

Apprendre à poser des limites claires pour ne pas se sacrifier et aller au-delà de son rôle sans rien enlever à l’affection et au soutien indéfectible

Poser ses propres limites en respectant qui on est dans ses besoins et aspirations car aider un proche n’est pas synonyme de s’oublier

Mettre de côté la souffrance et s’autoriser sa joie et son élan de vie, sans culpabilité

Maintenir son équilibre émotionnel, mental, psychologique et physique malgré la complexité de la situation en s’octroyant un temps pour soi de qualité d’échanges et de créativité (le souffle de vie)

Sortir du « toujours plus » qui induit le doute et le sentiment de culpabilité et se satisfaire du « je fais ce que je peux, comme je peux »

Les bénéfices de ce temps de ressourcement

 Protéger la santé mentale et donc physique de l’aidant ; un mieux être de l’aidant ; préserver ou améliorer la qualité de la relation aidant-aidé et aussi une meilleure autonomie de l’aidé, dans la mesure du possible…

Cet atelier n’interviendra pas sur les compétences techniques*  à la fonction d’aidant(e)  mais vous permettra de réfléchir, avec l’apport du groupe et de l’intervenante, sur votre positionnement, votre posture et votre savoir être avec la mobilisation des qualités nécessaires à ce rôle (plan d’actions individualisées)

 

*comment déplacer une personne à mobilité réduite ; comment agir face aux troubles de l’alimentation ; que faire face aux spécificités des maladies ; savoir trouver les aides financières et/ou techniques disponibles etc etc…

Chrystelle, 56 ans, psychologue, Art Thérapeute (ayant été dans une fonction d’aidante pour accompagner mon père en fin de vie), vous accompagne sur ce chemin du mieux être, selon les modalités de votre choix : 

A votre domicile pour des séances individuelles si le groupe vous fait peur ; en association ; en institutions ou encore dans mes locaux près de Manosque pour les ateliers de ressourcement en petits groupes

Nous consulter pour les tarifs

 Nous ne devrions jamais cesser d’être, d’abord et avant tout, ce que nous avons toujours été pour la personne aidée : son mari ou sa femme, son fils ou sa fille, son frère ou sa sœur, son père ou sa mère, son ami(e).

La perte d’autonomie, la maladie ne doit pas faire oublier ce lien pré-existant qui doit continuer à être le cadre de la relation aidant-aidé.

Besoin de plus d’informations, d’échanger….

Je suis à votre écoute