Quand la personne que vous aidez vous sollicite pour diverses activités (activités domestiques ; gestion du budget ; soutien moral ; petits soins divers) ; glisse progressivement vers la perte du lien social et / ou affectif, est dépressive ou encore est « une bulle de souffrance », comment se positionner en tant qu’aidant ?
Comment faire pour ne pas prendre la souffrance de ce proche tant aimé, rester à sa juste place et ne pas s’oublier ?
Comment faire ou être face à ce moment de vie si perturbant, déstabilisant qui selon les circonstances, nous confrontent à notre propre départ ?
Quel est notre rôle et ses limites nécessaires, voire salutaires, pour la dyade aidant/aidé ?
Quelles tâches effectuées et quelles sont les actes à laisser aux professionnels de santé ?
En faire trop, en faire pas assez, en faire plus, pas assez bien ?
Comment maintenir une vie personnelle et sociale, voire professionnelle, tout en accompagnant un proche ?
Je suis convaincue qu’il est important d’être aidé(e) pour mieux aider son proche
« Les proches aidants ont eux aussi besoin d’aide »
Les bénéfices de ce temps de ressourcement
Protéger la santé mentale et donc physique de l’aidant ; un mieux être de l’aidant ; préserver ou améliorer la qualité de la relation aidant-aidé et aussi une meilleure autonomie de l’aidé, dans la mesure du possible…
Cet atelier n’interviendra pas sur les compétences techniques* à la fonction d’aidant(e) mais vous permettra de réfléchir, avec l’apport du groupe et de l’intervenante, sur votre positionnement, votre posture et votre savoir être avec la mobilisation des qualités nécessaires à ce rôle (plan d’actions individualisées)
*comment déplacer une personne à mobilité réduite ; comment agir face aux troubles de l’alimentation ; que faire face aux spécificités des maladies ; savoir trouver les aides financières et/ou techniques disponibles etc etc…